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Publié le 10 novembre 2021

7,5 %

C’est le pourcentage des Français de 15 ans respectant les recommandations sportives de l’Organisation mondiale de la santé.

Chiffre de la semaine

L’OMS recommande que les enfants fassent au moins 60 minutes d’activité physique modérée à vigoureuse par jour, mais ces recommandations ne sont pas respectées par la plupart des enfants et des adolescents dans tous les pays. 

 

Part des adolescents respectant les recommandations sportives de l’OMS

Source : OCDE (2018)

En France, seulement 9 % des filles de 11 ans et 4% des filles de 15 ans respectent ces recommandations en 2018. Pour les garçons de 11 ans, c’est 17% et pour ceux de 15 ans, ce chiffre diminue pour atteindre 11%.  

En moyenne dans les pays de l’UE, seulement 25% des enfants de 11 ans, et seulement 14% des adolescents de 15 ans ont déclaré avoir fait au moins une heure d’exercice physique modéré à vigoureux par jour. 

 

Quelles conséquences sur la santé physique des très jeunes ?

En 2018, la France compte 17% des garçons de 15 ans en surpoids et 11% des filles, ce qui est légèrement mieux que les pays de l’OCDE. Ce constat s’explique par une combinaison de facteurs comme l’alimentation, le manque de sport, ainsi que l’augmentation de l’addiction aux écrans favorisant la sédentarité. 

Par exemple, la part de jeunes de 15 ans ne consommant aucun légume ou fruit chaque jour en France est de 60% pour les garçons et de 50% pour les filles. Ces taux sont finalement proches de la moyenne des pays de l’OCDE ; alors même que 28% de ces mêmes jeunes consomment chaque jour au moins une boisson sucrée. 

 

Quelles évolutions récentes ?

Tout d’abord, alors qu’entre 2018 et 2020, la non-pratique sportive sur les douze derniers mois augmentait pour l’ensemble des catégories d’âge (en lien avec le confinement), seuls les 15-24 ans connaissaient une diminution, passant de 16% à 14% de non-pratique sportive. 

De plus, selon les enquêtes nationales de santé réalisées en milieu scolaire, la prévalence de la surcharge pondérale et de l’obésité chez l’enfant et l’adolescent est globalement stable en France depuis 1999. 

Enfin, la France est un des pays où la surcharge pondérale est la plus liée aux revenus, puisqu’elle touche deux fois plus les enfants issus des ménages les plus modestes (20% contre 10%), alors que dans les pays de l’OCDE ce rapport entre les plus riches et les plus modestes est de 1,5. 

 

Sources : OCDE, 2020 ; Fondapol 2018 ; Injep, 2021 ; REPSS-Maladie, 2021.